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Un centre de traitement des troubles alimentaires réclamé en Alberta

Une femme extrêmement mince mesure son tour de taille devant un miroir.

Le 1er février marque le début de la Semaine de sensibilisation aux troubles alimentaires.

Photo : iStockPhoto

Radio-Canada

Alors que la province a lancé la Semaine de sensibilisation aux troubles alimentaires, un organisme de Calgary en profite pour promouvoir la création d'un centre de traitement résidentiel pour venir en aide aux Albertains qui souffrent de ces maladies mentales.

L’organisme Silver Linings Foundation a été créé en 2014, avec l’objectif d’amasser des dons pour la création d’un centre de traitement où les patients seraient logés.

Pour le moment, des services et les groupes de soutien sont offerts à Calgary et à Edmonton, mais les patients doivent se rendre dans d’autres provinces, ou encore aux États-Unis, pour accéder à un centre où ils peuvent être logés, plutôt que dans un hôpital.

C’est une situation qu’a vécue une des cofondatrices de l’organisme, Cendrine Tremblay. Elle affirme qu’il est difficile de devoir se déplacer pour aider un proche.

« D’un côté, notre enfant n’avait pas tout le soutien moral qu’elle aurait pu avoir lors de sa guérison, explique Cendrine Tremblay. De l’autre côté, on avait un de nous trois enfants qui n’était pas avec nous. Donc, c’était très difficile. »

Selon elle, les troubles de l’alimentation peuvent toucher les personnes de toutes les couches de la société.

L’image de l’anorexie est la petite blonde de 14 ans, très mince. C’est vrai, mais ce n’est pas que ça, ça peut atteindre tous les âges, les genres, peu importe le statut socioéconomique.

Une citation de Cendrine Tremblay, cofondatrice, Silver Linings Foundation

La directrice générale du réseau de soutien pour les troubles alimentaires en Alberta ajoute que des centres privés créent aussi un stress financier pour les familles touchées. « Ces options sont inabordables pour certaines familles et les obligent à prendre des décisions difficiles », dit Sue Huff.

Elle ajoute que, en plus d’un centre de traitement, il faut également des ressources pour le patient à son retour à la maison. Selon elle, les rechutes seront très communes, et les patients ont besoin, en moyenne, de sept ans pour un rétablissement complet.

Certaines personnes décrivent leur sortie d’un centre de traitement comme le camp de base du mont Everest. Elles doivent monter la montagne, parce que ce qui suit est toujours difficile.

Une citation de Sue Huff, directrice générale, réseau de soutien pour les troubles alimentaires en Alberta

Pour le moment, la ministre associée de la Santé, Brandy Payne, dit qu’il est encore trop tôt pour savoir si la province financerait un tel centre, pendant que le Silver Linings Foundation tente toujours d’amasser des dons. « C’est certainement une discussion qu’on est prêt à avoir », ajoute-t-elle.

Selon Sue Huff, de 1 à 5 % de la population de la province est touchée par ces maladies mentales, qui causent le plus de morts, davantage même que la dépression.

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