Revue anglo-française: destinée a recueillir toutes les données historiques et autres, se rapportant aux points de contact entre la France, l'Aquitaine et la Normandie, Volume 4

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Poitiers, 1836 - Books
 

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Page 412 - Un espace sans borne est ouvert à mes yeux. Vois-tu cet horizon qui se prolonge immense ? C'est là qu'est mon pays ; là l'Ecosse commence. Ces nuages errants qui traversent le ciel Peut-être hier ont vu mon palais paternel. Ils descendent du nord, ils volent vers la France. Oh ! saluez le lieu de mon heureuse enfance ! Saluez ces doux bords qui me furent si chers ! Hélas! en liberté vous traversez les airs.
Page 346 - ... cours de rois, de ducs, de princes, de comtes et « de hautes dames; mais je n'en fus oncques en nulle « qui mieux me plût, ni qui fût sur le fait d'armes « plus réjouie comme celle du comte de Foix étoit.
Page 426 - ... de poussière et de fumée cachent le soleil à tous les yeux. A cette vue les assiégés prennent la fuite, mais non pas tous sans. éprouver quelque mal. Une troupe de jeunes gens armés de fer s'élance à travers les débris des murailles, au milieu des flammes et des torrens de fumée, massacre beaucoup d'ennemis, et fait beaucoup de prisonniers; beaucoup d'autres enfin s'échappent par la fuite et se retirent dans la citadelle, dont un rocher escarpé, flanqué d'une double muraille, fait...
Page 426 - ... et sous l'abri de ces boucliers les mineurs travaillent avec des poinçons et des piques à entailler les murailles dans leurs fondations; et de peur que le mur, venant à tomber fortuitement, n'écrase de son poids et ne frappe les travailleurs d'une mort indigne d'eux, on étançonne avec de petits troncs d'arbres et des pièces de bois rondes la portion de la muraille qui demeure comme suspendue et menace incessamment les ouvriers. Ainsi les fossoyeurs déchaussent sur tous les points le pied...
Page 345 - ... de si beaux membres , de si belle forme, ni de si belle taille et viaire bel , sanguin et riant, les yeux vairs et amoureux là où il lui plaisoit son regard à asseoir. De toutes choses il étoit si très parfait que on ne le pourrait trop louer.
Page 363 - ... de peu de chose une gloire réelle et véritable, sans mélange d'aucun sentiment indigne d'elle. Lorsque ce duc prit congé de la Reine-mère , qui étoit venue conduire la reine d'Angleterre sa fille hors de la ville d'Amiens , la Reine m'a fait l'honneur de me dire que quand il vint lui baiser la robe, elle étant...
Page 8 - Sire, il nous semble que vous faites ung grant mal « à vostre royaume, de la terre que vous donnez et « laissez à ce roy d'Angleterre : et nous semble bien « qu'il n'ya aucun droit, parce que son pere la « perdit par jugement. » A quoy respondit le bon Roy qu'il savoit bien que le roy d'Angleterre n'y avoit point de droit. Mais il disoit que à bonne cause il la luy devoit bien donner, disant ainsi : « Nous « deux avons chacun l'une des deux sœurs à femme, « dont noz enfans sont cousins...
Page 201 - L'importance des places n'a pas toujours déterminé à employer la pierre de préférence au bois. Des châteaux appartenant à des hommes puissants situés dans des localités où les matériaux étaient difficiles à se procurer ou à transporter n'ont eu que...
Page 207 - ... fortifications ne fut pas moins puissante en Normandie. Les barons et les chevaliers établis en Angleterre n'avaient point abandonné leurs possessions continentales. Au contraire , ils venaient souvent visiter et habiter leurs domaines de Normandie. Devenus riches en Angleterre , beaucoup d'entre eux mirent une sorte d'orgueil à donner dans leur pays natal des preuves de leur prospérité en faisant reconstruire leurs châteaux sur un nouveau plan.
Page 389 - Dès le matin, pour toute réponse, on lui montra de la citadelle , au bout des piques, force bouteilles de vin, chapons, coqs d'Inde, jambons , langues de bœuf et autres provisions, et les nouveaux canonniers, arrivés avec la flotte, saluèrent de force canonnades leurs vaisseaux qui s'étoient approchés de trop près , sur la créance qu'ils avoient que ceux de dedans n'avoient plus de poudre.

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